« Le Retour au désert »

A L'AFFICHE A PARIS

Ecrit pour Jacqueline Maillan, dont Bernard-Marie Koltès admirait le tempérament, le jeu, ce texte met en scène l'affrontement d'un frère et d'une sœur sur fond de fin d'un monde : celui du colonialisme à la française. La pièce, créée par Patrice Chéreau, a ensuite été reprise par Jacques Nichet. C'est aujourd'hui Thierry de Peretti qui en propose sa vision.

Théâtre de la Bastille, jusqu'au 3 février, à 21 h du mardi au samedi, à 17 h le dimanche (01.43.57.42.14).

« Lettres mortes »

Des lettres écrites durant la Grande Guerre, des lettres qui ne sont jamais parvenues à leurs destinataires. Des lettres mortes. Ce seul caractère donne valeur bouleversante au moindre mot. Rosario Audras met en scène Renaud Bécard, Nathalie Cerda, Thierry Frémont, Jean-Claude Jay, Claire Wauthion, autant dire cinq acteurs de haute présence, de grand talent.

Théâtre Gémier de Chaillot, jusqu'au 27 janvier. Du mardi au samedi à 20 h 30, dimanche à 15 h (01.53.65.30.00).

« Le Crime du XXIe siècle »

Fidèle à un auteur dont il a monté plusieurs grandes pièces, et notamment le cycle des « Pièces de guerre », Alain Françon crée l'un des derniers textes d'Edward Bond et réunit des interprètes à combustion vive : Anne Alvaro, Cécile Garcia-Fogel, Carlo Brandt, Eric Caravaca.

Théâtre de la Colline, jusqu'au 9 février. Le mardi à 19 h 30, du mercredi au samedi à 20 h 30, dimanche en matinée (01.44.62.52.52).

« L'Amie »

Longtemps elles ont été voisines à Neaulphe-le-Château. Longtemps elles ont partagé des conversations, des recettes, elles se sont observées. Marguerite Duras n'est plus là, mais Michèle Manceaux se souvient d'elle. Affectueusement et sans complaisance. Philippe Honoré a adpaté le texte pour la scène. Nathalie Grauwin et Jérémie Rone sont les interprètes de cette évocation intéressante.

Lavoir-Moderne Parisien, jusqu'au 27 janvier. Du lundi au samedi à 21 h (01.42.52.09.14).

A L'AFFICHE EN BANLIEUE

« Au but »

La mère, la fille, l'écrivain. Thomas Bernhard a écrit un texte puissant, long, lourd qui donne la parole à une femme intraitable et attachante. La fille ne répond que dans le silence. L'écrivain, qui est peut-être Thomas Bernhard lui-même - mais l'auteur est aussi dans le personnage de cette femme « faiseuse de théâtre » - introduit le questionnement sur l'art dramatique. Une pièce très forte mise en scène par Marie-Louise Bischofberger, avec Bulle Ogier, Hélène Alexandridis, Jérôme Nicolin et Monique Eberlé.

MC 93 de Bobigny, du 12 janvier au 11 février. A 20 h 30 du mardi au samedi, et à 15 h 30 le dimanche (01.41.60.72.72).