Professeur de médecine et de droit à Stanford (Californie), le Dr David Studdert a joué, avec quelques confrères, les « profilers » d’un genre particulier. Il vient d’établir le portrait-robot du praticien à haut risque d’erreurs médicales.
Parue dans le « New England Journal of Medicine », son étude, « Prevalence and characteristics of physicians prone to malpractice claims », établit qu’aux États-Unis, près d’un tiers des erreurs commises ces dix dernières années (précisément 32 % des plaintes) l’ont été par un tout petit nombre d’individus (1 % des cliniciens). Qui étaient-ils ? Surtout des hommes. Jeunes. Et appartenant à un tout petit nombre de spécialités… chirurgicales : la neurochirurgie, l’orthopédie, la chirurgie générale, la chirurgie esthétique, la gynécologie-obstétrique.
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