Il est, en Amérique, nous apprend " le Charivari ", un certain docteur Mac Cassy qui s'est soudain découvert trente mille livres sterling de rentes non dans le gosier, comme un ténor, mais dans le nez.
Le Dr Mac Cassy ne regarde pas ses malades ; il ne les interroge pas ; il se contente de les flaire, de les renifler; et cela lui suffit pour avoir le diagnostic de leur maladie. Plus besoin de palper, d'ausculter, de faire tirer la langue, etc. Odeur de souris ? Teigneux ou rhumatisant. Odeur acide ? Fièvre ordinaire. Odeur putride ? Scorbut. " Madame, vous sentez le musc : vous avez le péritoine en mauvais état. Vous, Monsieur, cette odeur de pain frais m'indique qu'il s'agit, dans votre cas, de fièvre paludéenne... "
Ce n'est pas, à dire vrai, bien neuf ; il y a beau temps que Monin a pubié son livre " Les Odeurs dans les maladies ", et nous-mêmes avons traité le même sujet dans un artcle du " Bulletin général de thérapeutique ". Mais il fallait que cette médication nous revint d'Amérique pour paraître aux Français une nouveauté.
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