Xavier Bertrand l’avait promis pour le 1er juillet 2007, ainsi que le voulait la loi du 13 août 2004. Jusqu’à ce qu’il quitte le ministère de la Santé en mars 2007. Par un chassé-croisé dont l’histoire politique a le secret, c’est à lui qu’il reviendra sans doute d’inaugurer les premiers flux du DMP prévus par Roselyne Bachelot pour décembre 2010.
Après trois ans… Mais on ne fera pas la fine bouche, l’important est de recréer la dynamique nécessaire et l’appétence pour l’application. Le DMP, qui va ouvrir le 13 décembre, est national, c’est-à-dire que tout médecin convenablement équipé (voir page 12) pourra se connecter au webservice pour ouvrir le dossier du patient consentant (avec sa carte Vitale permettant de calculer son INSc). Tandis que cinq régions (Alsace, Aquitaine, Franche-Comté, Picardie et Rhône-Alpes) qui partagent déjà des dossiers entre professionnels de santé, auront pour mission d’amorcer le service et d’entraîner une dynamique. Le DMP rassemble huit espaces à alimenter (comptes rendus de biologie, imagerie, etc.). Il est au service des professionnels de santé, répète-t-on à l’ASIP Santé. Au démarrage, le DMP ne sera pas ouvert au patient mais il devrait l’être très vite, après une phase de test pour trouver le meilleur moyen d’accès. Une communication grand public est prévue en 2011. Pour les médecins libéraux, l’arrivée du DMP, c’est aussi l’occasion de travailler dans un nouvel environnement informatique, plus communicant et plus sécurisé. Une mise à niveau générale en quelque sorte.
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