Dans un intéressant article sur la prophylaxie des néphrites, le Dr Ch. Fiessinger rappelle que jadis Remlinger avait déjà noté que les chastes étaient prédisposés à la néphrite chronique.
«Le danger, dit notre savant confrère, ne semble exister qu’à partir de vingt-cinq ou trente ans, l’ardeur des organes leur permettant de fonctionner dans la jeunesse chacun pour son propre compte et sans avoir besoin de la stimulation du voisin. Chez les eunuques, la fréquence de la néphrite interstitielle est reconnue par les médecins qui ont pratiqué en Orient. À partir de trente ans, pour ceux à qui la chasteté est une obligation, comme chez le prêtre, ou pour ceux qui s’en accommodent par esprit de volonté, il y a un moyen, ce semble, d’agir sur la thyroïde sans faire intervenir l’élément sexuel. Quelques règles de régime général produiront le résultat attendu : l’alimentation modérée, comme toujours, mais aussi aux repas de faibles quantités de vin ».
Les prêtres, les chastes sont donc autorisés à boire du vin, mais en quantité modérée, s’entend…
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