R EUNIS en assemblée générale, les agents de l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) ont décidé de remettre à la direction de l'établissement une synthèse de leurs revendications.
Rédigé par les syndicats Sud, FO, CFDT et Unsa, ce document rassemblera les doléances relatives aux conditions de travail des différentes catégories de personnels de l'HEGP (hôtelier, soignant, cadres, médico-techniques, ouvriers et administratifs).
L'assemblée générale a également décidé de cesser le travail pendant une heure lors de la réunion, jeudi, du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) de Pompidou.
Les personnels estiment, depuis l'ouverture de l'hôpital, qu'ils sont en situation de sous-effectif. Ils déplorent une surcharge de travail alors que l'HEGP ne tourne pas encore à plein régime : à la fin de l'année 2000, l'hôpital, qui n'avait pas encore ouvert la moitié de ses 800 lits, a encore revu ses capacités à la baisse à la suite d'une épidémie de légionellose. Une infirmière résume ainsi l'inquiétude générale : « On nous répète que les problèmes vont s'arranger avec la montée en charge de l'hôpital, mais on ne peut qu'être effrayé de ce qui se passera quand il sera plein. »
Depuis une semaine, une cinquantaine d'agents du pôle de cardiologie médicale débraye chaque jour pendant une heure pour protester contre le manque d'effectifs et de matériel, la pénurie de brancardiers et de coursiers. En hôtellerie, les agents déplorent une surcharge de travail les empêchant de servir les repas dans certains services avant 13 heures.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature