« Les partisans de Joséphine, femme de Napoléon 1er, ont plaidé, en sa faveur, les circonstances atténuantes. Elle avait épousé le général Bonaparte sans l’aimer. D’aucuns prétendent même que, dans les premières années, le général Bonaparte était peu fait pour séduire et retenir une femme. On a entendu dire à ces défenseurs fervents : “Comment voulez-vous qu’une femme s’attachât à un homme qui avait la gale ? ” On a répondu à cela que le mal, qui avait atteint Bonaparte à Toulon, avait été promptement guéri.
Mais voici que dans les souvenirs tout récemment publiés du général Gourgaud nous lisons ces paroles, qu’il met dans la bouche de l’empereur : “ La gale est une terrible maladie ; je l’ai gagnée au siège de Toulon. Deux canonniers, qui l’avaient, furent tués devant moi et leur sang me couvrit. Cela fut mal soigné et je l’avais encore en Italie et à l’armée d’Égypte. À mon retour, Corvisart me l’a ôtée en me mettant trois vésicatoires à la poitrine qui ont amené une crise salutaire. Auparavant, j’étais jaune et maigre : depuis, je me suis toujours bien porté ». Drôle d’histoire tout de même qui demanderait vérification. »
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