L E septième centre de traitement ambulatoire (CTA) du SIDA, mis en place par la Croix-Rouge française, doit être inauguré aujourd'hui à Libreville (Gabon), par Bernadette Chirac, en présence notamment du président de la Croix-Rouge française, le Pr Marc Gentilini.
Articulés autour d'une structure hospitalière, ces centres de soins spécialisés assurent, outre la prévention, une prise en charge globale des personnes atteintes du SIDA : accueil, dépistage, suivi médical et dispensation de traitements, soutien social et psychologique. Le CTA a également des activités de surveillance épidémiologique et participe à des programmes de recherche.
Chaque centre est équipé d'une salle d'hospitalisation de jour, de salles de consultations (médicales et sociales), d'un laboratoire permettant d'effectuer les principaux examens d'hématologie et de biochimie, d'un appareil de radiologie mobile, d'une salle de soins et de prélèvements, d'une pharmacie et de locaux administratifs. Les CTA emploient un personnel local, chaque équipe étant composée de 12 à 15 personnes, dont deux médecins au minimum. Les budgets des centres oscillent entre 350 000 et 500 000 F pour le fonctionnement (hors antirétroviraux) et entre 850 000 et 1 350 000 F pour l'investissement.
La séroprévalence au VIH est évaluée à 6 % au Gabon. Elle est de l'ordre de 11 % en Côte d'Ivoire, l'un des pays les plus touchés de l'Afrique de l'Ouest.
Les six autres centres de la Croix-Rouge - le premier a été inauguré en 1994 à Brazzaville (Congo) - suivent régulièrement entre 400 et 430 patients. Le CTA, ouvert en 1997 en Côte d'Ivoire, est l'un des sites pilotes choisis par l'ONUSIDA, à l'occasion de la mise en œuvre de « l'initiative pour l'accès aux antirétroviraux ».
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