Le Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) saisit l’occasion de la journée mondiale du diabète pour revenir sur un certain nombre de recommandations émises par la HAS/ANSM rendues publiques en février dernier. Si le collège se félicite de l’assouplissement des valeurs cibles de l’HbA1c (inférieures ou égales à 7% dans le cas général), il met en doute l’utilité d’un rythme de « surveillance uniforme » du dosage de l’HbA1C 4 fois par an.
Il rappelle, par ailleurs, que la réduction de la PA et du LDL-cholestérol avec un traitement par statines ont démontré leur efficacité sur la réduction de la morbidité cardiovasculaire et doivent être priorisées chez les patients ayant un diabète de type 2.
Ces experts médecins généralistes, proposent de prescrire la metformine en 1ère intention, les sulfamides/glinides/acarbose en 2e ou 3e ligne ; l'insulinothérapie peut parfois être utilisée au cas par cas avec des patients ayant compris l’utilité d’une diététique adaptée. Fidèle à sa démarche engagée en depuis l’hiver dernier, le CNGE demande aux autorités sanitaires de financer des essais visant à valider les stratégies médicamenteuses et le rapport bénéfice/risque des nouveaux principes actifs.Notamment de mener des études sur les médicaments de la voie des incrétines pour assurer leur sécurité d’emploi.
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