JAZZ/ROCK
BLOC-NOTES
Le pianiste Jean-Michel Pilc est un des grands espoirs du jazz français, même s'il est installé à New York depuis sept ans maintenant. Né à Paris en 1960, J.-M. Pilc s'est frotté à des musiciens comme Michel Portal, Daniel Humair, Jean-François Jenny-Clarke, Martial Solal ou Roy Haynes avant de voler de ses propres claviers. A son arrivée aux Etats-Unis, le pianiste va faire deux rencontres décisives pour sa carrière de soliste et de leader : François Moutin (basse), un autre Français exilé dans la Grosse Pomme, et Ari Hoenig (batterie), originaire de Philadephie. Le trio enregistrera deux CD en 2000, qui seront acclamés par le public et les spécialistes, et le pianiste sera récompensé en France pour son admirable travail. Aujourd'hui, J.-M. Pilc et ses acolytes sortent un nouvel album, « Welcome Home » (Dreyfus Jazz), comprenant une série de standards du jazz écrits par Miles Davis, Thelonious Monk ou John Coltrane, un hommage au duo Simon et Garfunkel, et des compositions originales. Le tout revisité avec un rare sens du phrasé et extrêmement lyrique. De la très belle ouvrage.
Paris, Sunside (01.40.26.46.60), du 9 au 14 février, 21 h.
Julien Lourau
Revenu à une forme de jazz acoustique après avoir été un des pionniers du trip hop et du jazz groove au milieu des années 1990, le saxophoniste Julien Lourau, 32 ans, retrouve quelques amis et compagnons comme Henri Texier (basse) ou Bojan Z. (piano), pour présenter le travail de son dernier CD, « The Rise » (Label Bleu).
Paris, New Morning (01.45.23.51.41), les 8 et 9 février, 21 h.
Les Wriggles
Cinq pour une - guitare -, une pour cinq - Wriggles : le compte est bon puisque à leur manière les cinq chanteurs-comédiens-humoristes n'en finissent pas de déclencher les rires. Chacune de leurs chansons racontant une histoire, on s'embarque pour la franche rigolade et la satire, le rire bon enfant et la dérision, la grimace et l'humour fin. S'ils font des ronds dans l'eau en pointant les problèmes de société et en s'emparant de l'actualité, ils ne sont jamais moralisateurs et c'est tout à leur honneur. A découvrir en première partie quatre autres lascars qui n'incitent pas non plus à la mélancolie, Les Joyeux Urbains.
Paris, Olympia (01.47.42.25.49), lundi 4 février, 20 h 30
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