Un groupe d'élus américains appelle Gorge W. Bush à lever des restrictions concernant le planning familial international. Deux sénateurs démocrates et cinq républicains ont déposé une résolution en ce sens, en s'appuyant sur une loi datant de 1996 qui permet au Congrès de renverser une décision administrative prise par le chef de l'exécutif. Le successeur de Bill Clinton avait annoncé, le 22 janvier, soit deux jours après sa prise de fonctions, le rétablissement de restrictions, connues sous le nom de « Politique de Mexico », interdisant toute aide financière américaine à des programmes à l'étranger encourageant l'interruption volontaire de grossesse comme méthode de contrôle des naissances. « Nous avons entrepris cette démarche parce que la règle en question (...) est mal conçue, antifemmes et antiaméricaine », explique le sénateur démocrate Harry Reid. Sa collègue, Barbara Boxer, s'insurge, pour sa part, contre les risques encourus par les femmes qui souhaitent avorter et ne peuvent avoir accès aux informations ou aux soins nécessaires. En effet, les restrictions du 22 janvier empêchent, par exemple, une organisation non gouvernementale (ONG) spécialisée dans le planning familial de disposer d'une aide de Washington, même si elle utilise ses propres fonds pour encourager le contrôle des naissances.
Depuis 1973, la loi américaine interdit à tout organisme fédéral de donner de l'argent qui servirait à la promotion de l'avortement à l'étranger.
IVG, suppression de l'aide américaine aux ONG : la fronde du Congrès
Publié le 22/03/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6883
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