L A Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), organisation majoritaire chez les médecins de ville, a décidé de ne plus participer aux réunions du groupe ministériel technique sur les « urgences préhospitalières ».
Ce groupe de travail avait été mis en place par le gouvernement dans le cadre du protocole d'accord signé en mars 2000 entre le ministère de l'Emploi et de la Solidarité et les organisations représentatives des praticiens hospitaliers publics.
Le Dr Bernard Rougier, qui représentait la CSMF lors de la première séance de ce groupe technique, a décidé de claquer définitivement la porte. Il estime en effet que la présence de médecins libéraux dans ces rencontres sans valeur décisionnelle ne sert qu'à « justifier un simulacre de caution » au protocole d'accord de mars « dont tout le contenu est tourné vers un hospitalo-nombrilisme débridé ». Une douzaine de séances sont programmées jusqu'au mois de juin.
Dans une lettre adressée à Edouard Couty, directeur de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS), le Dr Rougier explique qu'il est « nécessaire de trouver un autre cadre pour discuter des moyens spécifiques nécessaires à la médecine libérale pour assurer sa mission de permanence des soins (...) ». Et il souhaite que la médecine libérale soit traitée « comme un partenaire majeur ».
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