En Midi-Pyrénées, il faut 3 h 16 pour traiter une urgence

Publié le 13/02/2002

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L'observatoire régional des urgences de Midi-Pyrénées (ORU-MIP, « le Quotidien » du 12 juin), qui procède depuis un an à l'évaluation de l'activité urgente des hôpitaux et cliniques de la région, a publié ses premiers résultats.
Ils montrent que les hôpitaux publics prennent en charge 84 % des urgences en Midi-Pyrénées (58 % pour les seuls SAU - services d'accueil et de traitement des urgences). Les patients soignés en urgence sont âgés en moyenne de 37 ans et présentent dans 45 % des cas une pathologie traumatique, l'entorse de la cheville étant la plus fréquente (4,2 % des passages). Un tiers des urgences sont assimilables, selon l'ORU-MIP, à des « consultations simples » ; la prise en charge de réanimation ne concerne que 3,3 % des patients. Dans 82 % des cas - et cela concerne des patients se présentant à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit -, il n'y a pas de facteur de gravité à l'arrivée aux urgences. Seulement 2,3 % des malades présentent une situation pathologique engageant le pronostic vital et les manuvres de réanimation ne sont nécessaires dès l'arrivée que dans 0,7 % des cas. En moyenne, un malade urgent est traité en trois heures et seize minutes : deux heures et cinquante-six minutes quand le retour à domicile est envisagé (ce qui se produit effectivement pour sept patients sur dix), quatre heures et huit minutes quand l'hospitalisation est au bout du passage aux urgences (28 % des cas).

Le Quotidien du Mdecin