Anti-VEGF/anti-mTOR en 2e ligne du rein 

Efficace et aux effets secondaires gérables mais fréquents

Publié le 14/09/2015
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Une étude de phase II randomisée (1), comparait l’association du lenvatinib (inhibiteur du VEGFr 1-3, FGFr 1-4, PDGFRα, RET et Kit) à l’everolimus (inhibiteur de mTOR) à l’un et l’autre de ces traitements en monothérapie chez des patients présentant un carcinome rénal à cellules claires après progression sous anti-VEGF.

Pour l’association, la dose d’everolimus était diminuée de moitié (5 mg au lieu de 10) et celle du lenvatinib de 24 mg à 18 mg par jour.

L’objectif principal était la survie sans progression (SSP). 153 patients ont été inclus. L’étude est positive avec une augmentation de la SSP, de 5,5 mois pour l’everolimus seul et 7,4 mois pour le lenvatinib seul, à 14,6 mois pour l’association (HR = 0,4 ; IC95 [0,24 – 0,68]) et un taux de réponse objective de 43 % avec l’association.

Cette amélioration se confirme en survie globale (SG), avec une augmentation de plus de 6 mois avec l’association par rapport à l’everolimus seul : 25,5 versus 15,4 mois ; p = 0,024.

En revanche, malgré une tendance en faveur de l’association, la comparaison de l’association au lenvatinib seul en termes de SG et SSP n’était pas significative. Dans le bras association, 71 % des patients ont présenté un effet secondaire de grade 3 ou 4. Les principaux effets secondaires observés étaient les diarrhées (20 % de grade 3), l’HTA et l’asthénie.

Commentaires du Dr Hélène Boussion*

* Pour l’AERIO, Association d’Enseignement et de Recherche des Internes d’Oncologie. Oncologie médicale, service du Pr Tournigand, hôpital Henri Mondor, Créteil

(1) Motzer R et al. J Clin Oncol 33, 2015 (suppl; abstr 4506)

(2) Saylor PJ et al. Clin Genitourin Cancer. 2012 Jun;10(2):77-83

(3) Négrier S et al. Lancet Oncol. 2011 Jul;12(7):673-80


Source : Congrès spécialiste