Le Collège de la médecine générale, l'Institut national du cancer (INCa), et l'assurance-maladie ont publié deux guides pour faciliter l'échange lors du colloque singulier et la décision éclairée d'un dépistage du cancer de la prostate (CaP) par dosage du PSA.
Pour les autorités, la publication de ces guides devrait contribuer au changement des pratiques. Le niveau de dépistage du CaP reste en effet élevé en France (Tuppin P, et coll. Bull Epidémiol Hebd 2014;9-10:163–171). Néanmoins, l'incidence du cancer de la prostate est restée stable, tout comme les cancers découverts après dosage du PSA. Une minorité des hommes ont eu une biopsie après un dosage PSA .
Sur les 3,7 millions de dosages PSA réalisés en 2014 chez les hommes n'ayant pas de cancers de la prostate connu, 21 % sont des dosages de PSA libres (non recommandé en première intention), 88 % sont prescrits par des généralistes, et 6 % par des urologues.
L'utilisation de l'IRM, en nette progression chez les hommes ayant eu au moins un dosage de PSA, doit en revanche être évaluée, et ne doit pas se rajouter à un test dans un objectif de dépistage. L'Association française d’urologie s’est opposée à cette campagne, arguant que le PSA est « un excellent marqueur dont il faut savoir se servir ».
Deux guides pour une décision éclairée
Publié le 19/12/2016
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Dr G. B.
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Source : Le Quotidien du médecin: 9544
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