Il n'est pas besoin d'être anatomiste pour remarquer que les poils sont susceptibles d'opérer quelques petits mouvements et pour en conclure que chacun doit être armé d'un muscle, analogue à ceux qui mettent en mouvement les pièces importantes de notre squelette.
Savez-vous cependant où nous mène d'admettre que chaque poil est pourvu d'un muscle ? A concéder qu'il peut exister dans l'épaisseur de la peau jusqu'à dix mille muscles par centimètre carré ; car tel est le nombre de poils qui chez un homme ordinaire, je ne parle pas de l'homme-chien, garnissent cette surface. Comprenez vous alors ce qu'il en coûte à la nature pour que nos cheveux puissent se dresser sur notre tête et que nous puissions avoir la chair de poule ?
Mais le poil a aussi un rôle moral comme l'expliquait Nicolas de Venette en 1690 : " La nature est admirable dans tous ses effets et ne produit jamais rien sans dessein. Le poil commence à poindre à douze ou quinze ans lorsque, selon la pensée de Théodoret, l'âme peut distinguer le vice de la vertu. C'est alors que la Nature met un voile sur les parties naturelles de l'un et de l'autre sexe, pour leur marquer que l'honnêteté et la pudeur y doivent établir leur principal domicile.
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