L’an dernier avait été adoptée la prise en charge à 100 % de la consultation de prévention pour les femmes de 25 ans.
Le Conseil scientifique du Collège national des généralistes enseignants (CNGE) est revenu sur cette décision et « se félicite de la réflexion sur ce dépistage dont les modalités actuelles sont discutées ».
Cependant, il estime que « son intérêt n’a pas été évalué et se heurte à plusieurs limites » (des risques majoritairement autres dans cette tranche d’âge, une non-quantification des risques liés à cette démarche, un bénéfice immédiat probablement ténu puisque l’incidence entre 25 et 59 ans du cancer du sein est très faible). Il souligne aussi que « les données épidémiologiques dans cette tranche d’âge incitent à s’attacher aux comportements à risque (consommation de tabac, d’alcool ou de produits illicites, alimentation, sédentarité, sexualité, etc.), au dépistage du cancer du col utérin, et au statut vaccinal (rappel du dTcaP à 25 ans). »
Le CNGE considère donc que cette consultation « devrait être proposée aussi bien aux homes qu’aux femmes, afin que l’ensemble de la population soit sensibilisé à la prévention et au dépistage ».
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