Alpes de Haute-Provence

Delphine Bagarry, des urgences à l'Assemblée

Publié le 18/06/2017

Crédit photo : Facebook

À côté de nombre de ses nouveaux collègues d’En Marche, Delphine Bagarry ferait presque figure de vétéran. La nouvelle députée pour la première circonscription des Alpes de Haute-Provence, confortablement élue avec 63,6% des suffrages ne décroche pas là son premier mandat électif. D’abord conseillère municipale de Riez, ville où elle est généraliste, un an après elle est élue conseillère départementale pour le PS. C’est d’ailleurs pour le parti socialiste qu’elle avait d’abord été investie pour les législatives en décembre dernier avant de l’être finalement pour La République en Marche le 11 mai. « Je n’ai jamais caché mon soutien à Emmanuel Macron, et affirmé que je me retrouvais dans son mouvement, de par son esprit, sa volonté de rassemblement… J’étais favorable à cette dynamique En Marche » déclarait à l’époque la généraliste à Haute-Provence Info.

Au premier tour, avec 36,50 % des votes, la candidate avait largement devancé la candidate FN Odile Brun (22,34 %) avant un second tour que Mme Bagarry résumait auprès de La Provence comme « un vrai choix de société » pour les électeurs.

Au-delà de ces années passées au PS, cette mère de cinq enfants et médecin de campagne de 47 ans a également la fibre écologiste : elle prône notamment « une France exemplaire dans la transition énergétique » et est vice-présidente du Parc régional du Verdon. Médecin urgentiste à Orange pendant 10 ans elle défend une médecine « accessible à tous » et à côté de sa préoccupation environnementale elle s’engage également sur « la laïcité, l’égalité des chances, des citoyens et des territoires ».

Au sein du Conseil départemental, elle était chargée des personnes âgées, des actions de santé publique et présidait la commission des solidarités. Des sujets de prédilection dans lesquels on pourrait donc la retrouver sur les bancs de l’Assemblée nationale. Faisant jouer ses compétences de généraliste, la candidate a d’ailleurs déclaré à la radio locale Alpes 1 qu’elle se verrait bien siéger à la commission des affaires sociales. Quant à sa vision de la politique de santé elle semble être raccord avec celle du nouveau président de la République. Elle souhaite ainsi multiplier les maisons de santé « en assouplissant la règle de deux médecins pour l’ouverture » et revoir le numerus clausus. Déjà tout un programme…


Source : lequotidiendumedecin.fr