Jonas Salk annonce sur une radio américaine qu’il veint de découvrir un vaccin contre la poliomyélite. Le biologiste, dont les parents émigrants russes s’étaient installés aux Etats-Unis au début du XXe siècle, après des études de médecine à `luniversité du Michigan a connu ses premiers succès, encouragé par l’armée américaine, en développant un vaccin contre la grippe destiné aux combattants de la guerre 1939-1945.
Au kendemain de celle-ci, dans le laboraoire de virologie de l’université de Pittsburgh qu’il dirigeait, Jonas Salk initia ses travaux sur le vaccin contre la poliomyélite, maladie qui sévissait alors de manière quasi endémique, avec l’aide de l’Infantile paralysis Foundation qui lui octroya une bourse très confortable.
Le « vaccin Salk », qui renfermait des virus inactivés en solution inoculable, et dont le virologue avait annoncé la découverte sur les ondes le 26 mars 1953 sera homologué le 12 avril 1955 par les autorités sanitaires américaines qui le déclarèrent efficaces après avoir été testé sur plus d’un million d’enfants.
Salk, en plus d’être un virologue de grand talent était un homme empreint d’une grande humanité et il décida de ne pas faire breveter son vaccin pour le laisser abordable aux plus démunis, renonçant ainsi à un pactole estimé à sept milliards de dollars…
En 1960, Salk s’installe en Californie et crée à la Jolia le « Salk Institute for Biological Studies appelé à devenir l’un des plus importants centres de recherche médicale au monde.
Le virologue consacra les dernières années de sa vie, après l’apparition de l’épidémie de SIDA, au développement d’un vaccin à partir de VIH inactivé à destination des personnes infectées pour leur permettre de renforcer leur réponse immunitaire.
Jonas Salk est mort le 23 juin 1995 et notons, pour la petite histoire, qu’il s’était marié en 1970 avec Françoise Gilot, l’ex-compagne de Picasso dont elle avait eu deux enfants : Claude et Paloma…
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature