C’est arrivé le… 16 mars 1867.

Publié le 16/03/2014

Crédit photo : GARO/PHANIE

Joseph Lister introduit pour la première fois la notion d’antisepsie dans un article intitulé « Du principe d'antisepsie dans la pratique médicale. » Le chirugien britannique présentait ainsi son invention : « Qu'il fût éminemment souhaitable d'empêcher l'éventuelle suppuration des plaies, à cause des risques qu'elle entraîne, semblait jusqu'alors apparemment inaccessible, car il paraissait impossible d'essayer d'exclure l'oxygène généralement considéré comme l'agent par lequel la putréfaction était réalisée. Mais quand il fut prouvé par les recherches de Pasteur que la septicité de l'atmosphère dépendait, non de l'oxygène ou d'un autre constituant gazeux, mais de microorganismes en suspension dans l'air, tirant leur énergie de leur vitalité, il m'apparut que la décomposition dans un tissu lésé pouvait être empêchée sans exclure l'air, en y appliquant un pansement capable de détruire la vie des particules infectieuses que l'air transporte. »

En 1865, Joseph Lister avait découvert la théorie des germes formulée par Pasteur sur la putréfaction. Il en avait déduit que l'apparition de pus dans une plaie n'est pas un facteur de cicatrisation mais une preuve de la mortification des tissus.

Lister parvint en 1869 à réduire le taux de mortalité opératoire de 50 à 15 % en traitant ses instruments de chirurgie, les blouses opératoires et les blessures au phénol, Il faudra cependant attendre encore les années 1880 pour que l’antisepsie soit acceptée par tous.


Source : lequotidiendumedecin.fr