L’INFORMATION N’EST PAS qu’anecdotique : au moment de sa création en 1988, la structure se nommait Collège des hautes études en médecine générale; mais en 2006, le « générale » a disparu... Le Chem, voulu par la Fédération régionale des associations de FMC et des facultés de médecine de Brest et de Rennes, étendait ainsi son offre de FMC et d’évaluation des pratiques professionnelles à l’ensemble des médecins mais aussi aux principaux acteurs du système de santé : infirmières, podologues, pharmaciens, diététiciennes, kinésithérapeutes… Depuis, le Collège est devenu un des premiers organismes de formation et d’EPP. En 2008, il se classait au 6ème rang national en nombre de participants aux formations conventionnelles, organisées surtout en Bretagne mais aussi dans la Manche, le Calvados, la Loire-Atlantique…
Le Collège a réuni plus de 200 participants à cette première édition des Transmédicales, à Brest. Des rencontres sous le signe du « décloisonnement et de l’amélioration des pratiques » et qui se veulent « tout sauf une parenthèse », commente le Dr François L’Hénaff, président du Chem. « Les Transmédicales constituent le symbole de notre volonté d’innovation et d’ouverture aux différents acteurs du système de santé, souligne ce chirurgien urologue à Brest, également président de la Fédération de FMC-Bretagne. La coopération entre les acteurs professionnels de santé est plus que jamais une nécessité ».
Réussir la sortir de l’hôpital.
Un atelier, animé par le Dr Catherine Bordage, médecin généraliste libéral et gériatre au CH de Quimperlé, s’est intéressé à la sortie de l’hôpital. « Un acte de soins à part entière », qui nécessite une démarche commune et une organisation spécifique et rigoureuse, ont souligné en les participants. Pour gérer au mieux cette sortie hospitalière, l’atelier préconise d’ « identifier les relais et (d’)établir la communication et la concertation entre tous les intervenants ». De fait, la méconnaissance des contraintes de chaque intervenant peut être un échec dans le suivi. Il faut également prévoir et analyser les aménagements du domicile, les locations de matériel, les portages de repas ou encore les nutritions particulières. Se pose aussitôt la question du coordonnateur de cette prise en charge transversale. « En l’absence d’interlocuteur identifié appartenant à la chaîne de soins, l’interlocuteur principal est en règle générale un membre de la famille» , ont noté les participants. Mais dans la pratique, l’isolement de certains patients et l’éloignement géographique des proches rendent cette approche difficile.Dès lors, certains suggèrent une réflexion sur la mise en place de structures dédiées à cette coordination et capables de prendre, au bon moment, les décisions indispensables.
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