D ANS le cadre d'un programme pour la prise en charge de l'épidémie de VIH/SIDA en Afrique, le Laboratoire Bristol-Myers Squibb (BMS) annonce dans un communiqué qu'il va proposer ses deux produits contre le VIH/SIDA (didanosine et stavudine) aux pays africains à des prix « en dessous de leur prix de revient », soit au prix total d'un dollar par jour (0,15 dollar par jour pour la stavudine et 0,85 dollar par jour pour la didanosine). L'initiative de BMS s'inscrit dans le cadre du programme ACCESS regroupant les organisations internationales telles que ONUSIDA, OMC, la Banque mondiale, UNICEF et le Fonds des Nations unies pour le développement des populations.
Par ailleurs, le programme « Secure the future », lancé par le laboratoire en 1999 pour sponsoriser la recherche, l'éducation et le travail des associations locales en Afrique subsaharienne (100 millions de dollars investis), doit être étendu à l'Afrique francophone. Un financement complémentaire de 15 millions de dollars est prévu, afin d'assurer la prévention et le traitement des infections à VIH parmi les femmes et les enfants et d'aider les associations locales à gérer cette crise.
Le laboratoire précise enfin qu'à la suite d'un accord signé récemment avec l'université de Yale, qui codétient les droits de brevet de Zerit (stavudine) en Afrique du Sud, il a été décidé que « ce brevet sera suspendu sans frais pour traiter le SIDA dans ce pays ». BMS indique qu'il « ne détient aucun brevet dans les autres pays d'Afrique qui empêcherait d'utiliser ces médicaments ».
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