Depuis l’arrivée d’Internet, la croissance des logiciels malveillants est exponentielle. « Le Quotidien » a profité des Assises de la sécurité qui se sont tenues à Monaco du 6 au 8 octobre pour faire le point avec les trois grands éditeurs d’AntiVirus, Kaspersky, McAfee et Symantec.
En 2009, on a recensé à travers le monde 2,9 millions de logiciels malveillants, soit une augmentation de 80 % par rapport à 2008. Pour 2010, on s’attend à 4 millions d’attaquants.
On est passé des cyberhooligans en quête d’exploit technologique aux cybercriminels qui volent les informations pour les utiliser et les revendre, ou s’en servir comme moyen de chantage. Jusqu’en 2005, la cyber escroquerie utilisait surtout le spam, puis avec la montée des réseaux sociaux et les téléchargements gratuits, on peut voler votre identité, piquer votre compte Facebook, introduire dans votre ordinateur des maliciels qui se cachent et restent longtemps pour transférer des informations, comme un listing de patients.
La crainte, pour le futur, ce sont tous les systèmes médicaux connectés : le pilotage d’un IRM, la surveillance à distance d’appareils implantés.
Les conseils : être vigilant, avoir toujours un système d’exploitation et des logiciels à jour (accepter les mises à jour), protéger l’information et enfin protéger l’environnement de travail en installant un pack AntiVirus/Antispam/firewall à abonnement annuel (30 euros pour un poste, 40/60 euros pour 3 postes),
mis à jour très fréquemment puisque les laboratoires traitent des dizaines de milliers de menaces tous les jours.
Apple assure que ses Mac sont protégés par Mac OS X contre les virus et les maliciels (« bac à sable », Execute Disable protège la mémoire, randomisation des bibliothèques) mais il est certain que MacOS a été jusqu’ici moins ciblé par les pirates que Windows.
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