Les victimes des attentats du 13 novembre 2015 ont reçu 85 millions d'euros d'indemnisation au 1er novembre 2018, a annoncé en conférence de presse Julien Ranci, directeur général du Fonds de garantie des actes de terrorisme et d'autres infractions (FGTI).
Ce chiffre correspond aux « premières provisions », a indiqué Julien Ranci. Car, si 2 625 victimes des attentats ont fait l'objet d'une prise en charge indemnitaire par le FGTI, le nombre de demandes d'indemnisations « continue d'évoluer », selon l'organisme qui indemnise les personnes blessées, physiquement ou psychologiquement, et les ayants droit de personnes décédées lors d'attentats.
« Seules 1 302 offres d'indemnisations sont définitives à ce jour concernant ces 2 625 victimes. Et 856 règlements définitifs ont été acceptés », a souligné Julien Ranci à propos des attentats de Paris et Saint-Denis qui ont fait 130 morts. « L'offre d'indemnisation définitive intervient lorsque l'état de santé de la victime est stabilisé, c'est-à-dire lorsqu'il n'est en principe plus susceptible de s'aggraver ou de s'améliorer », a-t-il expliqué.
Pour les autres victimes, le temps de la réparation et le parcours de soins sont plus longs et leur consolidation demandera plus de temps, et le FGTI précise que « des provisions sont versées régulièrement tant que l'indemnisation définitive du préjudice n'est pas intervenue ». Créé en 1986, le FGTI est financé par une contribution de 5,90 euros sur chacun des 90 millions de contrats d'assurance de biens signés en France (auto, habitation, etc.).
Avec AFP
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