65 346 retraités CARMF et 52 100 PH en fin de carrière

Publié le 25/06/2018
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Au moment de la retraite, les médecins qui ont travaillé à plein temps dans le milieu hospitalier sont légèrement avantagés sur les libéraux avec une retraite moyenne de 3 200 euros contre 2 635.

– Les médecins libéraux : un peu juste, sauf cumul

En 2017, 75 033 médecins retraités étaient inscrits au Conseil de l’Ordre des médecins (contre 44 928 en 2010). Cette même année, selon la CARMF, 12 141 médecins cumulaient emploi et retraite.

En moyenne, en 2017, les 65 346 médecins retraités inscrits auprès de la CARMF percevaient - avant prélèvements sociaux (CSG, CRDS, CASA) 2 635 euros par mois (1 173 euros pour le régime complémentaire, 913 euros pour le régime ASV), soit un taux de remplacement de l'ordre de 36 %.

Pour le cumul emploi-retraite, les praticiens percevaient en moyenne 36 916 euros par an de retraite qui viennent s’ajouter à leurs revenus libéraux qui s’élèvent alors pour la moitié d’entre eux à moins de 40 000 euros de BNC.

– Les médecins hospitaliers : 40 à 50 % du dernier salaire

Les retraites des médecins hospitaliers sont régies par les régimes dits obligatoires (collectifs et basés sur la répartition), associant au régime général pour tous (dit de base de la Sécurité Sociale (CNAV)), soit pour les praticiens hospitaliers le régime complémentaire des salariés (en l'occurrence IRCANTEC pour la fonction publique hospitalière), soit pour les hospitalo-universitaires le régime des pensions civiles et militaires (fonction publique d'État).

En cas d'activité libérale, il faut y rajouter la CARMF qui est aussi un régime obligatoire.

En 2017, 52 100 praticiens hospitaliers recevaient une pension, alors que 90 700 confrères hospitaliers cotisaient. À titre indicatif, un PH temps plein partant à la retraite à 65 ans, verra, selon les aléas de sa carrière, sa retraite varier entre 2 500 euros et 3 500 euros pour l IRCANTEC auxquels il faudra ajouter entre 1 000 à 1 500 euros de la Sécurité sociale. Ce qui correspond pour un PH temps plein ayant une carrière complète, à un taux de remplacement entre 40 et 50 % de son dernier salaire.

 


Source : Le Quotidien du médecin: 9676