Lassé que les pompiers interviennent pour des motifs futiles, le syndicat majoritaire des soldats du feu du Val-d’Oise a lancé lundi un appel à la grève jeudi dans les casernes du département.
« Il nous est arrivé d’être envoyés pour un enfant qui ne voulait pas faire ses devoirs » et dont la mère ne parvenait pas à maîtriser la crise, ou pour prendre en charge un homme qui se plaignait d’une « douleur au pénis suite à une éjaculation », raconte le président de l’UNSA-SDIS 95, Jérôme François. « On doit intervenir pour du vrai secours, et on se retrouve à faire des choses qui ne sont pas des urgences », regrette-t-il.
6 000 transports par an
Les pompiers du Val-d’Oise effectuent quelque 6 000 transports par an, selon lui, dont une partie croissante ne relèverait plus des urgences médicales mais serait « du ressort de l’ambulance privée ou du taxi ».
Fonctionnaires territoriaux, les pompiers (qui ont rallié à leur cause une partie du personnel hospitalier du département appelant lui aussi à la grève) protestent également contre l’engorgement des services des urgences, les sous-effectifs et la dégradation des conditions de travail des secours en général.
La grève devrait toucher toutes les casernes du Val-d’Oise, selon le syndicat, mais n’aura pas de conséquence sur le service, les pompiers étant réquisitionnés lorsqu’ils se mettent en grève. Un rassemblement est prévu devant l’hôpital de Pontoise.
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