À l’occasion de la Journée mondiale de la contraception, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a souhaité réitérer le message suivant : « une bonne contraception, au bon moment pour la bonne personne. »
Elle a aussi dressé l’état des lieux de la contraception en 2013 en rappelant les nombreux événements et changements qui ont contribué à une évolution notable de la situation en France : gratuité de la
contraception pour les mineures de plus de 15 ans, déremboursement des pilules de 3e génération, débat médiatique autour des risques liés aux pilules de 3e et 4e génération, nouvelles recommandations de la Haute autorité de santé (HAS), nouvelle campagne de communication lancée par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES).
« En 9 mois, les choix des femmes pour leur contraception ont connu une évolution sensible », note la ministre. Une femme sur 5 a changé sa contraception depuis janvier 2013.
Elle rappelle les données de l’Agence nationale du médicament (ANSM) indiquant une baisse des ventes des pilules de 3e et 4e génération (36,6 % entre décembre 2012 à août 2013 par rapport à la même période de l’année précédente) remplacé par une utilisation plus importante des pilules de 1re et de 2e génération (hausse globale des ventes de 24,3 %).
Le ratio des ventes de COC de 1re et 2e génération par rapport aux ventes de COC de 3e et 4e génération est désormais de 53 % / 47 % une nette inversion par rapport à la période précédente où il était de 76 % / 24 %.
Dispositifs intra-utérin en hausse
Par ailleurs, le choix de la contraception s’est diversifié comme le montre la tendance à la hausse des ventes des autres contraceptifs (dispositifs intra-utérin progestatif et cuivre, implants) : + 26,1 % entre décembre 2012 et août 2013 par rapport à l’année précédente.
Pour la première fois, « alors qu’aucune évolution du recours au dispositif intra-utérin chez les jeunes et les femmes n’ayant jamais eu d’enfant n’avait été enregistrée entre 2000 et 2010, en dépit des recommandations émises par la HAS en 2004, on constate en 2013 que 4 % des femmes de 20-24 ans l’utilisent (contre 2 % en 2010) et la hausse est encore plus marquée chez les 25-29 ans », se réjouit la ministre. L’augmentation la plus forte concerne la vente des dispositifs intra-utérin non imprégnés de progestatifs (DIU au cuivre). En hausse globale de 45,1 %, ils sont de plus en plus utilisés par les 20-29 ans et les 30-39 ans (+ 50 %) ; l’augmentation est de 30 % chez les 40-49 ans.
Le ministère note aussi que le débat médiatique a conduit 20 % des femmes à aller consulter un médecin ; 25 % sont aller rechercher l’information sur Internet.
La ministre se réjouit enfin du taux de couverture contraceptive qui est resté à un très bon niveau : 97 % chez les femmes ne souhaitant pas de grossesse et ayant des rapports sexuels.
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