Pour mieux faire connaître la loi sur le don d’organes et son principe du droit d’opposition, la Fondation greffe de vie (www.greffedevie.fr) a lancé une campagne choc, affiches apposées sur des panneaux électoraux et vidéo à l’appui. « Si François meurt, sauf son opposition, ses organes pourraient sauver Nicolas. C’est la loi ! » et « si Nicolas meurt, sauf son opposition, ses organes pourraient sauver Nicolas. C’est la loi ! ». Cette campagne se veut didactique : « si tu n’as pas dit non, tu es donneur », explique-t-elle, car tout un chacun est donneur présumé. La loi sur le don d’organes est une « bonne loi » mais elle est « inappliquée car méconnue », souligne cette fondation, reconnue d’utilité publique. Seulement 13 % des Français connaissent la loi. Un don d’organes permet en moyenne de sauver 3 vies, rappelle la Fondation. En 2011, sur les 16 000 patients en attente d’un greffon seulement 4 945 transplantations ont pu être réalisées. « Il est capital de faire connaître cette loi afin que chacun puisse prendre position de manière éclairée », poursuit la Fondation greffe de vie. En France, l’inscription sur le registre national des refus (géré par l’Agence de la biomédecine) écarte du prélèvement les personnes inscrites. Il est essentiel, pour faire respecter son choix, de le dire à ses proches pour qu’ils puissent en témoigner le cas échéant. Il est important d’en parler insiste la Fondation car « juridiquement la carte de donneur n’a pas de valeur et ce n’est pas la famille qui décide ».
DON D’ORGANES
Une campagne choc
Publié le 02/05/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9121
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