Un cas importé de dengue a été détecté chez une personne résidant à Lyon et ayant séjourné en zone tropicale où la maladie est fréquente. « Son état de santé n’est pas inquiétant et n’a pas nécessité une hospitalisation », a précisé l’agence régionale de santé (ARS) Rhône-Alpes. L’agence rappelle les signes de la dengue et du chikungunya, deux maladies virales ayant le même vecteur, le moustique Aedes albopictus (moustique tigre) présent dans 17 départements de France métropolitaine.
Les symptômes (fièvre d’apparition brutale associée à des douleurs musculaires, des maux de tête et, pour le Chikungunya des douleurs articulaires pouvant être invalidantes) surviennent dans la semaine suivant la piqûre du moustique. « Il n’y a pas de transmission directe de personne à personne », précisent les autorités sanitaires. Depuis le 1er mai, la surveillance estivale a été relancée dans les départements touchés. »
La population est invitée à adopter les gestes simples de prévention comme la suppression des points d’eau. Il est recommandé aux voyageurs qui se rendent dans les pays où circulent les virus de la dengue et du chikungunya de se protéger des piqûres de moustique. Depuis le mois de septembre, la Guyane fait face à une épidémie de dengue avec 10 000 cas cliniques évocateurs, 3 000 cas biologiquement confirmés, 450 cas hospitalisés et 5 décès.
Le taux de micro/nanoplastiques dans l’athérome carotidien est associé à la sévérité des symptômes
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé