Parallèlement aux 2e assises nationales de la Qualité de l’air, qui se tiennent actuellement à Paris, les ministères de l’Écologie et de la Santé ont rendu public un nouveau plan d’actions à court, moyen et long terme sur la qualité de l’air intérieur. Une table ronde avec l’ensemble des acteurs du système sera ensuite organisée pour finaliser la démarche de présentation du projet de plan. Il intégrera le Plan national santé environnement 3 (PNSE3).
En France, la mauvaise qualité de l’air intérieur coûterait entre 10 et 40 milliards d’euros à la société, dont 1 milliard pour le remboursement des médicaments anti-asthmatiques. Quelque 3,5 millions de personnes sont touchées par l’asthme.
Campagne d’information
Le plan prévoit d’abord le lancement d’une campagne d’information à destination du grand public pour rappeler les bonnes pratiques, faire connaître l’étiquetage qui sera par ailleurs développé (notamment dans les meubles pour enfants), et lutter contre les idées fausses. Un outil web d’auto-diagnostic permettra à chacun d’évaluer la qualité de l’air intérieur.
Des actions incitatives seront lancées dans la filière du bâtiment pour renforcer la qualité de l’air, en particulier dans l’aération-ventilation. Les produits de construction et de décoration non toxiques seront valorisés.
De nouvelles valeurs guides pour l’air intérieur devraient même intégrer le code de l’environnement.
Des efforts seront faits pour limiter les sources de pollution, issus de produits de consommation courante comme les encens et les bougies, dont les plus nocifs pourront être interdits, les masquants d’odeur, les produits d’entretien, tabac, ou encore, les moisissures.
Enfin, des lieux spécifiques feront l’objet d’actions ciblées, comme les hôpitaux, les établissements de santé, ou les métros souterrains.
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