En marge du procès des prothèses mammaires PIP, qui s’est ouvert mercredi à Marseille, se tient un autre combat mené cette fois par quelques anciens salariés de Poly Implants Prothèses. Éric est venu, avec son avocate Maître Christine Ravaz, au Parc Chanot à Marseille qui accueille pendant un mois le tribunal correctionnel. Perclus de douleur, il dit avoir vécu « un véritable enfer chez PIP », évoquant « des usages dignes du roi et de ses esclaves. Nous travaillions avec des produits toxiques sans aucune protection, en contact direct avec la peau, dans des conditions épouvantables. »
Pris en charge à 100 % pour ces maladies de peau, il se bat aujourd’hui auprès des autorités sanitaires pour faire reconnaître le statut de maladie professionnelle. « Les médecins du travail n’ont pas rempli leur rôle alors que ces salariés ont été exposés pendant 10 ans à des produits toxiques, soutient également Maître Ravaz. Aujourd’hui nous menons ce combat pour obtenir cette qualification de maladie professionnelle. » Leur plainte pour blessures involontaires déposée en juillet 2012 a peut-être été rejetée mais ils veulent tout de même des réponses. L’ancien salarié tenait à être présent mercredi pour soutenir les victimes de PIP.
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