Marié à une gynécologue, Isabelle Lepoureau, père de deux fils médecins, Julien et Emmanuel, médecin lui-même, Jean-Marie Le Guen a dû arbitrer entre l’exercice médical et l’engagement politique, renonçant en 1976 à préparer l’internat. Après un service militaire dans le SSA (service de santé des armées), ce fils d’ingénieur des Ponts et d’une mère professeure de théâtre s’est engagé dans la filière mutualiste, médecin de dispensaire, puis rapporteur du laboratoire d’innovation sociale de la Fédération nationale de la Mutualité française.
Ses fonctions électives ne l’ont pas ensuite coupé du monde médical. « Je ne crois pas qu’il existe beaucoup de métier plus dur que celui de médecin, estime-t-il, à l’écoute de la souffrance des gens, pour poser des diagnostics cruciaux et leur donner la force de vivre. Les praticiens sont aujourd’hui les premières victimes des dysfonctionnements des systèmes de santé et de soins, ainsi que des dérives profondément choquantes du consumérisme médical et du suivi administratif des patients, suivi pourtant nécessaire. C’est sur eux que repose tout. »
« Aujourd’hui, promet le secrétaire d’État, il faut libérer le temps médical et trouver des formes d’aides à l’exercice pour combattre le burn out qui se répand. Quand le soldat est envoyé à la guerre, il fait l’objet de mesures de protections, il faut aujourd’hui protéger le médecin contre les dérives qui l’accablent. »
Au banc du gouvernement, le Dr Le Guen assure qu’il prendra sa part dans la réforme à mener sur le système de santé.
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