L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) travaille à une modification des conditions de délivrance des pilules de 3e et 4e générations. Elle a annoncé lors de son dernier point d’information sur le suivi des contraceptifs oraux que la prescription pourrait être davantage encadrée. « Les prescripteurs devront mentionner de façon manuscrite sur l’ordonnance que la patiente est informée des surrisques et que les facteurs de risque ont été recherchés. Le prescripteur devra également s’assurer que la patiente est avertie des signes cliniques de thrombose et d’embolie pulmonaire », a expliqué le directeur général Dominique Maraninchi.
La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) « s’élève contre l’absurdité d’une telle mesure, qui rend aujourd’hui plus facile de prescrire des produits opiacés qu’un contraceptif », fait-elle savoir, dénonçant « l’institutionnalisation de la méfiance » dans la relation médecin-patient.
La CSMF voit dans cet encadrement « une remise en cause profonde » de la prescription, qui risque de mener, à terme, à demander des formulaires de consentement éclairé pour chaque acte médical. Elle souligne la contradiction de ces mesures avec les travaux sur la simplification administrative, et notamment la prescription électronique.
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