Un an après la décision de rembourser leur retrait, près de la moitié des quelque 30 000 prothèses mammaires PIP au gel frauduleux posées en France ont été retirées. A fin octobre, 14 300 femmes s’étaient fait retirer leur implant PIP dont plus de 10 000 à titre préventif.
La France a agi « par précaution », essentiellement en raison d’un risque plus élevé de ruptures de ces prothèses, mais sans que rien n’indique un risque accru de cancer ou de lymphome, rappelle le cancérologue Dominique Maraninchi, directeur de l’agence des produits de santé (ANSM). Une étude de suivi de toutes les femmes porteuses d’implants PIP sera lancée prochainement par l’INSERM. Il reste que le coût de la pose d’une nouvelle paire de prothèses est élevé. Depuis le 23 décembre 2011, le retrait de la prothèse PIP et les examens médicaux de surveillance sont remboursés par l’assurance-maladie, mais pas la pose d’une nouvelle prothèse, sauf en cas de chirurgie réparatrice (après cancer).
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