Répondant à une récente requête de la France, l’Agence européenne du médicament (EMA) vient d’annoncer lundi son intention de procéder à une réévaluation des contraceptifs oraux de troisième et quatrième générations.
Le 11 janvier dernier, Marisol Touraine avait officiellement demandé à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) « de saisir les instances européennes pour que les indications des autorisations de mise sur le marché (AMM) soient révisées dans un sens restrictif », en réservant leur prescription en seconde intention. L’EMA explique que le nouvel examen va permettre de « déterminer s’il est nécessaire de restreindre l’usage de ces médicaments aux femmes qui ne peuvent pas prendre d’autres contraceptifs oraux combinés ».
Prochaine réunion, le 4 février
C’est la première fois qu’un Etat membre émet une requête de ce type auprès de l’agence dans le cadre de la nouvelle législation européenne sur la pharmacovigilance, fait remarquer l’EMA dans un communiqué.
À l’issue de sa prochaine réunion programmée du 4 au 7 février prochain, le Comité pour l’Évaluation des Risques en matière de Pharmacovigilance (PRAC) de l’EMA indiquera notamment si les actuelles informations sur les pilules 3G et 4G à disposition des médecins et des patients s’avèrent suffisantes pour permettre un choix éclairé. Pour l’heure, l’agence européenne se veut plutôt rassurante : « Aucune raison ne justifie l’arrêt de la pilule. Si une femme est inquiète, elle peut en discuter avec son médecin. »
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