Les autorités sanitaires américaines ont indiqué suivre de près la situation sur les cas de grippe aviaire provoqué par le nouveau virus A(H7N9) en Chine, tout comme l’OMS et le Centre européen de surveillance des maladies. « Les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) suivent de près la situation et se coordonnent au niveau national et avec leurs partenaires internationaux dans de nombreux domaines dont la collecte d’un plus grand nombre d’informations pour bien évaluer le risque sanitaire et développer un vaccin candidat contre ce virus », indiquent-ils sur leur site internet.
Les chercheurs étudient notamment le génome du virus H7N9 afin d’évaluer les conséquences possibles quant à sa capacité de se transmettre et la sévérité de l’infection qu’il provoque. De même, ils cherchent à déterminer si les tests de diagnostic existants peuvent être utilisés ou s’il faut en développer de nouveaux.
Risque de diffusion en Europe faible
Les CDC précisent que « toutes ces préparations sont des mesures de routine prises chaque fois qu’un nouveau virus de la grippe est détecté chez des humains ». Selon le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC), « Le risque de diffusion du virus en Europe peut être considéré comme faible ».
Le virus A (H7N9) n’avait jamais auparavant contaminé l’homme, contrairement au virus H5N1. Au 4 avril, le bilan était de 11 personnes touchées dont 5 décès. Plus de 400 personnes contact étaient sous surveillance. Aucune n’avait développé de symptômes. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait écarté mercredi le risque d’une pandémie en l’absence de transmission d’homme à homme.
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