L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a invité lundi les Français à ne pas surcharger les hôpitaux malgré la présence dans le pays de deux cas de coronavirus proche du SRAS et indiqué que les recommandations étaient maintenues. Avant de se rendre dans un hôpital, les Français « doivent se demander s’ils ont été exposés à d’autres personnes qui se sont rendues dans les régions affectées », a expliqué à l’AFP un porte-parole de l’OMS, Gregory Hartl. « Nous ne voulons pas que le système de santé soit surchargé », a-t-il ajouté.
L’OMS a, par ailleurs, révisé à la hausse son bilan publié le 12 mai dernier. Quatre nouveaux cas ont été détectés en Arabie saoudite, ce qui porte à 38 – dont deux en France – le nombre de cas confirmés notifiés à l’organisation. Deux nouveaux décès ont également été identifiés lors d’examens post mortem, ce qui porte le nombre de décès à 20.
Pas de transmission communautaire
Gregory Hartl a aussi souligné : « Nous n’avons pas enregistré de transmission au sein de communautés. Nous avons seulement enregistré des cas de transmissions entre humains ayant eu un très proche contact. »
En France, le système de surveillance mis en place depuis le 1er octobre 2012 a permis de recevoir au 13/05, 53 signalements de cas suspects d’infection à NCoV. Seulement 2 ont été confirmés par le centre national de référence.
Suite au diagnostic du premier cas français, une première investigation a permis d’identifier 127 cas contacts dont 116 professionnels de santé qui ont été contactés. Parmi elles, 6 étaient symptomatiques et ont bénéficié d’un test : un seul s’est avéré positif. Il s’agit d’un patient qui avait partagé la chambre du cas index.
Une seconde investigation a été menée auprès des personnes qui ont effectué le même circuit touristique que le premier cas lors du voyage dans les Émirats arabes unis. L’objectif de cette enquête est de rechercher d’autres cas et d’étudier les circonstances de la contamination du premier cas : 37 personnes ont été identifiées et 32 ont été contactées à ce jour. Les personnes interrogées ne présentent aucun signe d’infection.
Enfin, une troisième investigation a été mise en œuvre pour identifier les contacts du deuxième cas : 39 personnes ont été interrogées sur leur état de santé. Ils ont reçu une information sur le coronavirus, ainsi que des conseils sur la conduite à tenir en cas de survenue de symptômes d’infection. Ils bénéficient d’un suivi journalier jusqu’au 18 mai, soit 10 jours après leur contact avec le deuxième cas.
Les résultats des 3 enquêtes sont attendus.
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