Par arrêté du 3 avril 2016, les spécialités à base d’olmésartan dans la prise en charge de l’hypertension artérielle (HTA) ne seront plus remboursées. La décision prendra effet le 3 juillet, après un délai de trois mois à compter de la parution de l'arrêté.
L’Agence nationale du médicament (ANSM) et la Haute Autorité de santé (HAS) recommandent aux patients de consulter leur médecin pour discuter d’un aménagement de leur traitement, sans arrêter brutalement la prescription en cours. L'ANSM précise qu'il existe de nombreuses alternatives, « efficaces, mieux tolérées et remboursées ».
Une perte de chance pour les patients
Cette décision des pouvoirs publics fait suite à un avis de la HAS de 2015. L'efficacité de l'olmésartan sur la réduction du nombre d'événements cardiovasculaires n'a en effet pas été démontrée. Par ailleurs, la pharmacovigilance a fait apparaître un risque très rare d'entéropathie, sans qu'il soit toutefois possible de conclure à un effet de classe.
En conséquence, la HAS avait accordé à ces spécialités un service médical rendu (SMR) insuffisant, ajoutant que leur utilisation constituait une perte de chance pour les patients.
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