Les centres de santé regrettent la censure partielle

À contre-courant des médecins libéraux, la Fédération nationale des centres de santé (FNCS, qui réunit les gestionnaires) accueille avec réserve la censure par le Conseil constitutionnel du tiers payant généralisé intégral en ville à l’horizon 2017. Si les centres de santé (qui pratiquent déjà le tiers payant systématique) « se félicitent » de l’obligation sur la part garantie par la Sécurité sociale, ils rappellent que « l’objectif doit rester le tiers payant intégral [incluant la part complémentaire] permettant de mettre en place un dispositif complet, simple, avec un flux unique tant en facturation qu’en paiement, rapide et garanti, sans coût de fonctionnement pour les professionnels […] ». Après le verdict des « Sages », le tiers payant en l’état facilitera certes l’accès aux soins « mais ne lèvera pas les difficultés d’accès aux traitements prothétiques qui sont actuellement le facteur majeur du renoncement aux soins », juge la FNCS