La CSG est un « impôt », ainsi en a décidé lors de sa création le Conseil constitutionnel qui a refusé de l’étiqueter « cotisation sociale ». Elle est même le premier impôt direct de l’histoire fiscale hexagonale : prélevée à la source sur la plupart des revenus (prestations sociales et familiales exceptées), elle est due par tous les résidents en France.
Le taux de la CSG est actuellement : de 7,5 % pour les revenus d’activité ; de 8,2 % pour les revenus du patrimoine et de placement ; de 9,5 % pour les revenus du jeux ; de 3,8 %, 6,2 % ou 6,6 % pour les revenus de remplacement.
La CSG représente les deux tiers des impôts et taxes finançant la Sécurité sociale - en 2006, elle en a alimenté les comptes à hauteur de 76,3 milliards d’euros, selon l’INSEE. Un point de CSG rapporte un plus de 10 milliards d’euros. On comprend que certains gouvernements soient parfois tentés d’y recourir, mais la recette n’est pas sans danger.En touchant directement le pouvoir d’achat des français , elle peut être un frein à la croissance. En cette période de crise, tout hausse des impots et donc de la CSG parait donc exclue.
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