Le gouvernement souhaite améliorer l’accès aux soins des personnes en situation de handicap, a affirmé la ministre déléguée chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l’exclusion vendredi, lors du congrès de l’UNAPEI, à Marseille. Reprenant en partie à son compte le constat posé par le Livre blanc de cette fédération d’associations de familles et de proches de personnes handicapées mentales, elle a indiqué que « l’accès aux soins des handicapés sera l’un des points forts » du prochain comité interministériel du handicap. Dans son Livre blanc, officiellement remis à la ministre, l’UNAPEI soulignait que les handicapés mentaux ont « deux fois et demie plus besoin de soins que la population générale », et qu’ils ont pourtant beaucoup plus de difficultés pour y accéder, qu’il s’agisse de soins liés ou non à leur handicap.
Marie-Arlette Carlotti a souhaité notamment que soient améliorés « l’offre de premiers secours par la constitution d’équipes pluriprofessionnelles de proximité », « l’accessibilité des lieux de soins » et « l’accès à la prévention » individuelle et collective.
Réunion du comité interministériel
La ministre a aussi appelé de ses vœux une « sensibilisation accrue aux handicaps » lors de la formation des personnels de santé. Le Livre blanc relevait en effet que l’enseignement du handicap est « très limité durant le cursus des études médicales ». « Notre objectif est clair : nous devons faire en sorte que les professionnels de santé connaissent le handicap », a lancé la ministre déléguée.
Elle a également annoncé une amélioration de la « coordination entre le secteur sanitaire et le secteur médicosocial ». Toutes ces pistes doivent être étudiées lors de la réunion prochaine du comité interministériel du handicap, qui regroupera « 11 ou 12 ministres », a-t-elle assuré. Concernant l’accessibilité des handicapés à l’école, « nous avons créé en urgence 1 500 postes d’assistant de vie scolaire pour assurer la dernière rentrée », a-t-elle rappelé, tout en reconnaissant que les conditions d’emploi actuelles de ces personnes étaient « précaires, sans formation, sans qualification ». Marie Arlette Carlotti a assuré que le gouvernement allait « proposer une professionnalisation de l’assistante de vie scolaire avec une qualification (...) Ça doit devenir un métier, parce qu’on n’accompagne pas un enfant sans qualification », a-t-elle indiqué.
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