À l’instar de plusieurs autres syndicats de praticiens libéraux, Le BLOC appelle les médecins à ne pas pratiquer le tiers payant alors que celui-ci est devenu obligatoire depuis le 1er janvier pour les patients en ALD et les suivis de grossesse.
Par son caractère imposé, ce dispositif rend le professionnel directement dépendant de l’assurance-maladie, avance Le BLOC.
Selon le syndicat de spécialistes des plateaux techniques, « l'indépendance professionnelle et morale » du praticien, est aujourd'hui directement mise en cause par le tiers payant. Le BLOC cite le code de santé publique, qui garantit outre le libre choix du médecin par le malade ou la liberté de prescription, « le paiement direct des honoraires par le malade (...) ».
Un dispositif qui met en cause l'indépendance professionnelle
« Ce dispositif nuit à la qualité des soins et donc aux patients par le surcroît de travail administratif qu'il impose aux médecins, réduisant le temps consacré aux soins, il ne permet pas, actuellement une assurance de paiement du médecin », écrit encore Le BLOC, qui estime que la mesure est « démagogique et dogmatique, inflationniste en termes de consommation de soins » et qu'elle déresponsabilise les patients.
Le BLOC demande en revanche à ses confrères libéraux de continuer à pratiquer la dispense d'avance de frais et les actes gratuits, pour les patients en difficulté financière, les CMU-C et les titulaires de l’ACS.
« En tant que signataire conventionnel, Le BLOC siège aux commissions paritaires locales, régionales et à la commission nationale, il y défendra tous les médecins qui pourraient être harcelés par les caisses d'assurance-maladie sur ce sujet », conclut le syndicat.
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