Dans son bilan 2 015 portant sur la scanographie, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dresse un constat très hétérogène en France, pour ce qui est de la radioprotection des patients. Si l'agence juge « satisfaisante » la radioprotection des professionnels, « des progrès sont encore nécessaires pour une meilleure appropriation du principe de justification des examens et des doses délivrées aux patients », estime-t-elle.
Suite à son inspection de 77 installations dédiées à l'imagerie médicale, l'agence souligne que « la démarche d'analyse préalable à la demande d'examen n'est pas systématiquement réalisée ». De plus, l'ASN regrette que « les professionnels ne recherchent pas toujours le recours à une technique alternative non-irradiante (IRM ou échographie ) » et que « les éléments de justification à la situation clinique ne figurent pas toujours clairement sur la demande d'examen ».
L'ASN dit avoir identifié plusieurs pistes d'amélioration, en premier lieu la formation des médecins, principalement celle des médecins généralistes « qui doivent justifier leur choix de l'examen sur la base du “Guide du bon usage des examens d'imagerie médicale” ». L'agence recommande également de mettre en place un système de management de la qualité des pratiques dans les services de radiologie.
L'association HERCA, regroupant les autorités européennes en radioprotection, a organisé du 8 au 15 novembre une semaine d'inspections ciblées en France et au Luxembourg, avec une synthèse attendue en 2017.
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