L’affaire du petit Grégory est relancée. Vingt-huit ans après la mort de l’enfant, retrouvé pieds et mains liés dans la Vologne, la cour d’appel de Dijon a répondu favorablement à la demande des parents et du ministère public. Ils demandaient l’ouverture d’expertises complémentaires fondées sur la recherche de cellules ADN sur les vêtements de l’enfant et ses chaussures.
« Les expertises vont être lancées assez rapidement, dans les semaines qui viennent », a expliqué Jean-Marie Beney, procureur général de Dijon, tout en soulignant que les opérations seraient « longues et complexes ».
Une nouvelle méthode de recherche d’ADN entre en jeu : la microdissection laser. Élaborée par un laboratoire de Bordeaux, dirigé par le Pr Christian Doutremepuich, elle permet de déceler le profil ADN d’une personne à partir de scellés comportant très peu de cellules. Les chaussures pourront être enfin analysées.
« Nous avons un espoir raisonnable, nous pensons qu’il y a quand même des chances sérieuses d’aboutir », a déclaré l’avocat des parents Me Thierry Moser. « On s’était focalisés sur les vêtements, à l’époque, on ne connaissait pas l’ADN », corrobore le procureur général. Selon lui, si ces recherches aboutissent, d’autres expertises pourraient être lancées pour rechercher des traces de terre sur les semelles.
Déjà en 2010, la justice avait ordonné 6 nouvelles analyses, mais 5 d’entre elles, portant sur la recherche d’ADN, n’avaient rien donné.
La sixième, consistant en la comparaison des voix du corbeau avec celles de protagonistes de l’affaire, enregistrées à la radio ou à la télévision, a été « ordonnée il y a quelques jours » a précisé le procureur général.
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