Depuis l’annonce du premier cas de grippe aviaire H7N9 il y a deux semaines, 61 personnes ont été déclarées contaminées, dont 14 sont décédées, selon un dernier bilan du Bureau de la santé de la province du Jiangsu (est). Depuis le 7 avril, 40 cas sont apparus dans de nouveaux lieux éloignés du foyer de la maladie.
Un premier cas a été rapporté samedi à Pékin (à plus de 1 000 km de Shanghai), où les autorités ont annoncé qu’une enfant de 7 ans, dont les parents sont marchands de volailles, était porteuse du virus et avait été hospitalisée. Les autorités ont pris des mesures de sécurité : fermeture des marchés aux volailles vivantes, interdiction des courses et lâchers de pigeons, et abattage de plus de 500 volailles dans le quartier de la famille.
Auparavant, le virus transmis à l’homme restait officiellement circonscrit à 3 provinces de l’est de la Chine et à la municipalité de Shanghai.
Une quatrième province située à l’ouest du foyer central de la maladie est aussi concernée : 2 personnes victimes de la grippe aviaire ont été signalées dimanche dans le Henan, rapporte l’agence officielle chinoise.
Pour l’heure, il n’y a aucune indication d’une transmission interhumaine du virus, peu pathogène chez l’animal, mais dangereux pour l’homme.
Selon le quotidien Global Times, la filière avicole en Chine a perdu 10 milliards de yuans (1,24 milliard d’euros) au cours de la semaine qui a suivi l’annonce de la contamination d’humains par le virus H7N9.
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