Le nombre de travailleurs suivis en 2011 pour leur exposition professionnelle aux rayonnements ionisants (santé, nucléaire, aviation) a augmenté de 4 % par rapport à 2010 mais la dose de radioactivité moyenne reçue par chacun d’eux est restée stable, selon un bilan de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Sur les 343 988 travailleurs surveillés à l’aide de dosimètres l’an dernier, 96 % environ ont reçu une dose annuelle inférieure à la limite réglementaire fixée pour la population générale, soit 1 millisiervert (1 mSv) par an. Au total, 12 travailleurs ont dépassé la limite supérieure fixée par la loi pour l’exposition professionnelle aux rayonnements de 20 mSv, et 5 d’entre eux une dose supérieure à 50 mSv. La dose maximale,160 mSv, a été reçue par un travailleur de la recherche et de l’enseignement (hors médical et nucléaire).
Comme en 2010, la dose individuelle annuelle moyenne des travailleurs suivis par l’IRSN est égale à 0,19 mSv. Des inégalités importantes d’exposition à la radioactivité sont encore observées selon les domaines d’activité. Le secteur médical et vétérinaire, qui regroupe la majorité des effectifs surveillés (62 %), présente toujours une dose individuelle moyenne faible : 0,1 mSv en 2011 et seulement 32 % de la dose collective totale. L’IRSN présente également un bilan des expositions de 21 195 personnels navigants de cinq compagnies aériennes, dont Air France, calculé par l’Institut à partir des plans de vol.
Dans la cholécystite, la chirurgie reste préférable chez les sujets âgés
Escmid 2025: de nouvelles options dans l’arsenal contre la gonorrhée et le Staphylococcus aureus
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
Dès 60 ans, la perte de l’odorat est associée à une hausse de la mortalité