Un deuxième patient, rapatrié d’un des pays touchés par le virus Ebola, est hospitalisé à l’hôpital Bégin après une évacuation sanitaire. « Les autorités françaises ont accepté de répondre favorablement à la demande de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’accueillir en France une personne, employée d’une agence des Nations unies et victime du virus Ebola », a expliqué le ministère de la Santé dans un communiqué daté du 2 novembre. Les autorités précisent par ailleurs que « cette personne, qui travaille en Sierra Leone dans la lutte contre Ebola, a fait l’objet d’une évacuation sanitaire médicalisée et sécurisée par avion spécial ». Toujours selon la même source, le patient a été placé « en isolement de haute sécurité en chambre dédiée à l’Hôpital d’instruction des Armées Bégin (Saint-Mandé) ».
Marisol Touraine a par ailleurs indiqué que le malade qui est un « agent de l’UNICEF », pourrait si nécessaire recevoir des traitements : « Si l’équipe médicale qui le prend en charge juge utile de lui administrer des traitements expérimentaux comme cela a été le cas pour la jeune infirmière de Médecins sans frontières, cela sera possible ».
Le plasma frais de patient guéri autorisé
L’infirmière de MSF contaminée au Liberia a été la première à bénéficier d’un des quatre médicaments non homologués chez les patients contaminés par le virus Ebola mais faisant l’objet d’une expérimentation, autorisés en France : le favipiravir (Avigan), antiviral développé par le laboratoire japonais Toyoma Chemical déjà utilisé contre la grippe ; le TKM-100-802 de la société canadienne Tekmira spécialisée dans la fabrication de petites molécules thérapeutiques, dites ARN interférents ; le ZMapp, cocktail de trois anticorps monoclonaux développé par un conglomérat américano-canadien et le Zmabs, un autre anticorps monoclonal. Un arrêté du 31 octobre publié dans le « Journal officiel » du 1er novembre autorise également le plasma frais sécurisé recueilli chez des convalescents rétablis après une maladie à virus Ebola. Le traitement peut désormais « être importé, stocké, prescrit, délivré et administré pour le traitement des personnes contaminées par le virus Ebola dans les établissements de santé de référence (ESR) et dans les hôpitaux d’instruction des armées (HIA) », précise le « J. O. »
Des mesures de contrôle au départ et à l’arrivée des vols et bateaux en provenance des pays touchés ont été mises également en place. Le ministère de l’Intérieur a par ailleurs décidé dans un message écrit envoyé aux préfectures de suspendre les reconduites à la frontière des étrangers en situation irrégulière originaires des pays touchés (Guinée, Liberia et Sierra Leone).
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