Le professeur de médecine en informatique médicale et santé publique François Grémy est décédé mardi 22 juillet à l’âge de 85 ans.
« La France perd une figure emblématique de la santé publique », a réagi la ministre de la Santé Marisol Touraine, saluant « l’un des fondateurs de la biostatique et l’informatique médicale ». Chef de ce service pour les hôpitaux de Paris, (il a été rattaché 23 ans durant à la faculté de la Pitié-Salpêtrière) le Pr Grémy a aussi dirigé l’unité de recherche spécialisée sur l’informatique U-88 au sein de l’INSERM entre 1968 et 1982 et a travaillé à l’élaboration dès 1967 de l’International medical informatics association (IMIA). Il était également professeur à l’Université Pierre-et-Marie-Curie avant d’exercer à la Faculté de médecine de Montpellier-Nîmes.
François Grémy fut président de l’École nationale de la santé publique de Rennes et membre du Haut Comité de santé publique dès sa création en 1991.
Combat en faveur de la prévention
Il a notamment participé en 1989 à l’élaboration d’un plan de santé publique (alcoolisme, tabagisme, prévention des maladies graves), avec les Prs Maurice Tubiana, Albert Hirsch et Claude Got, et à l’élaboration de la loi Évin de 1991. Ensemble, ils interrogeaient encore les candidats au premier tour de l’élection présidentielle de 2012 sur leurs politiques de lutte contre le tabac, l’alcool, l’insécurité routière, ou sur leur vision de l’alimentation, des médicaments et des actions de groupe en justice, en cas de crise sanitaire.
Le Pr Grémy a publié en mars 2004 l’ouvrage « On a encore oublié la santé ».
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