Début de la veille saisonnière du plan canicule

Publié le 02/06/2014
1401720023526719_IMG_130800_HR.jpg

1401720023526719_IMG_130800_HR.jpg
Crédit photo : AFP

Les autorités de santé ont, comme chaque année, déclenché le premier échelon du Plan national canicule (PNC). Cette veille saisonnière sera automatiquement désactivée le 31 août, sauf si des conditions météorologiques particulières justifient son maintien. « À l’occasion du déclenchement du niveau 1 - veille saisonnière, et bien qu’aucun épisode majeur de canicule n’ait été constaté depuis plusieurs années, il est donc important que chacun se prépare avant l’été à la survenue d’un éventuel épisode de canicule, reste mobilisé et fasse preuve de solidarité au sein du cercle familial comme en dehors », indiquent le ministère de la Santé et l’Institut de veille sanitaire (InVS).

Le niveau 1 du plan - qui en compte quatre - correspond notamment à la mise en œuvre du système d’alerte canicule et santé (SACS). Il repose sur l’évaluation des risques météorologiques par Météo France et des risques sanitaires par l’InVS. Il prévoit aussi la diffusion de documents d’informations à destination notamment du grand public, des professionnels et des établissements de santé, des collectivités locales et des associations.

Un numéro vert actif le 21 juin

Les autorités sanitaires rappellent que le Plan national canicule a fait l’objet d’une refonte majeure en 2013 et que les recommandations ont été réactualisées par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Des fiches action sont notamment disponibles pour la population générale ou pour des publics spécifiques (sportifs, travailleurs), et s’adressent aux professionnels - dont les médecins et pharmaciens - intervenant auprès de populations vulnérables (enfants, personnes sans domicile fixe, personnes âgées), ou en collectivité.

Le numéro vert du ministère de la Santé, le 0.800.06.66.66 sera accessible à partir du 21 juin, « sauf prévisions saisonnières nécessitant une ouverture préalable », précisent les autorités.

Dr L. A.

Source : lequotidiendumedecin.fr