Après qu'un deuxième cas français d'infection par le nouveau coronavirus (NCoV) a été annoncé dans la nuit de samedi à dimanche, la ministre de la Santé a délivré ce 12 mars, au cours d'une conférence de presse express, un message rassurant.
Toutes les personnes ayant été en contact avec les deux malades atteints par le nouveau coronavirus font l'objet d'une surveillance rapprochée des autorités sanitaires, a indiqué Marisol Touraine, estimant toutefois qu'il ne fallait pas « susciter de l'inquiétude ».
« Nous avons deux cas, deux malades, nous faisons en sorte d'avoir des contacts avec toutes les personnes qui les ont approchés (...) nous sommes d'une très grande vigilance », a indiqué la ministre, ajoutant que « les professionnels, les médecins considèrent qu'il n'y a pas lieu d'avoir une inquiétude excessive ».
Trois enquêtes de l'InVS
« Trois enquêtes sont actuellement menées par l'Institut de veille sanitaire (InVS) sur les personnes de l'entourage du premier malade, de la deuxième personne atteinte à Lille et aussi des personnes qui ont participé au voyage organisé dans la péninsule arabique au cours duquel le premier malade a été atteint », a-t-elle dit.
La ministre a rappelé que 124 personnes en contact avec le premier malade ont été identifiées et contactées. Elle a expliqué que pour le deuxième cas positif, 38 personnes, « essentiellement de son entourage », ont été déjà identifiées et contactées par l'InVS.
La directrice générale de l'Institut, Françoise Weber, a indiqué qu'il leur était recommandé de suivre des mesures d'hygiène et de porter un masque en cas de survenue de symptômes grippaux. Ces 38 personnes sont contactées tous les jours pour savoir si elles ont des symptômes.
Parmi ce groupe, on compte « un petit nombre de très proches en contact rapproché et prolongé » avec le second malade, à qui les autorités de santé ont recommandé de rester à domicile. Par ailleurs, 39 personnes de nationalité française ou belge qui ont pris part du 9 au 17 avril au voyage auquel a participé le premier malade ont été contactées et font l'objet d'une surveillance de la part de l'InVs.
Apparu à Valenciennes, chez le voisin de chambre du premier malade, le second cas français a confirmé une transmission d'homme à homme rare mais possible du virus. Pour l'autre cas qui restait suspect, un jeune homme, membre de la famille du malade, resté chez lui, les résultats sont négatifs.
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